Préparation pour la mise a l'eau -Troisièmes partie / Launching prepartion - Part three
L'été avance et nous mettons les bouchées doubles avant la mise à l'eau que nous espérons pour début septembre.
Le caisson de cockpit est maintenant terminé, nous avons fait les découpes pour les trappes de visite après une dernière couche de peinture. Les trappes sont installées et étanchées au Sika ; puis ce sont les deux charnières de la table et la table elle-même qui sont fixées. Avec tout ça le caisson a pris du poids et ce n'est pas sans effort qu'il rejoint enfin sa destination finale. Le soir nous prenons notre diner dans le cockpit il faut bien tester que tout fonctionne !
Il faut maintenant rendre Roy Arthur autonome en énergie et nous passons plusieurs jours à préparer le panneau solaire de 300 W pour le fixer sur le portique. Il est supporté par trois tubes rectangulaires en aluminium (35 x 20 x 2 mm) fixés au portique par six étriers inox (6 mm) ; je renforce aussi les "joues" du panneau avec deux cornières en aluminium (20 x 20 x 2 mm), je vérifie en faisant un montage à blanc a la maison : c'est validé.
Je suis un peu inquiet de "descendre" ce grand panneau (1.6 x 1 m) en voiture à Port Saint Louis. Nous le protégeons avec force carton et blocs de mousse et c'est les genoux sous le menton que nous faisons les 300 km pour rejoindre notre voilier.
Je décide de peindre le portique car après quatre ans et bien que construit en acier inoxydable 316L il montre des traces d'oxydation ; cette peinture était marquée "pour plus tard" sur notre liste mais il eut été dommage de ne pas la faire maintenant.
Enfin tout est prêt , un voisin de chantier nous donne un petit coup de main pour positionner le panneau correctement et le boulonner le plus vite possible car le vent est bien présent.
![]() |
Montage sur le portique |
L'après midi je reprend toutes les fixations en isolant l'aluminium de la visserie inox avec du TefGel pour éviter la corrosion galvanique. Alors que le soir arrive nous branchons le voltmètre aux bornes du panneau : plus de 36 V, il fonctionne parfaitement ! Reste plus qu'a le connecter aux batteries ... qui sont allées faire un tour à Lille au dépôt du transporteur : les mystères de la logistique.
Ce n'est pas grave on a d'autres choses a faire comme commencer à installer le vérin du pilote. Je monte la biellette sur l'axe de safran, marque au crayon la découpe a faire dans le tableau arrière et sort la meuleuse de sa boite.
La découpe faite, nous reprenons plusieurs fois les mesures car la notice d'installation est très précise mais sur le bateau ce n'est pas si facile. Je fini par percer les quatre trous de fixation de l'embase du vérin, Hélène se contorsionne dans le coffre tribord pour faire des retouches de peinture avant d'installer le vérin et bloquer les écrous.
Je manœuvre le safran tout se passe bien même s'il y a de petits ajustements a faire, en particulier il faut élargir un peu la découpe du tableau arrière pour obtenir la course complète du vérin.
Les deux batteries de service sont enfin arrivées, (47 kg et 160 Ah C24 chacune) heureusement le personnel de Navy Service nous les déposent directement sur le pont avec le chariot élévateur, encore quelques efforts et elles trouvent leur place dans le caisson arrière. Il faut maintenant câbler tout le système (régulateur d'éolienne, de panneau solaire, chargeur de quai, répartiteur de charge, shunt pour les mesures, ...) bref une journée complète de travail mais le jeu en vaut la chandelle le soir alors que le soleil se couche nous basculons l'interrupteur du sectionneur et immédiatement le régulateur se met à charger la batterie. Tous marche comme dans les livres !
Nous arrêtons le chargeur de quai et les jours suivants nous contrôlons l'état des batteries, nous étions parti avec les batteries chargées au maximum, nous consommons entre 11 et 12 Ah chaque nuit (réfrigérateur + éclairage) dès 7-8 heure du matin le panneau solaire produit de l'énergie et vers 10-11 heure c'est 6-7 A de généré au niveau des batteries alors que nous sommes qu'a 8-9 heure heure solaire et que le panneau solaire est loin d'être propre. Avant midi les batteries sont de nouveau chargée.
Maintenant que nous sommes autonome en électricité nous pouvons terminer l'installation des éléments de puissance du pilote (vérin, capteur d'angle de barre et pompe hydraulique). Je protège tous les câbles électrique et les durites avec de la gaine spirale. La pompe hydraulique est solidement fixée sur sa platine bien à l'abri dans le caisson de cockpit en compagnie de la bouteille de gaz et de la pompe de cale manuelle. Tout rentre au chausse pied mais ça rentre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire