La rencontre / We meet her

Nous voilà donc en ces jours d'avril 2014 à Olhão au sud du Portugal. Ça à mal commencé l'avion qui devait nous amener est tombé en panne et nous avons perdu une journée à attendre à l'aéroport de Lyon.
Nous rencontrons enfin Yolande et Francis qui sont venus nous chercher à l'aéroport. L'accueil est chaleureux, ils sont tous deux jeunes retraités et ont pas mal navigué. Après un court trajet nous arrivons au chantier naval et découvrons Roy Arthur sur son ber. C'est la première fois que nous voyons un JNF38 "en vrai" et la première impression est très positive.
Nous voyons Roy Arthur
pour la première fois
Nous passons trois jours à regarder chaque recoin, des fonds jusqu'à la tête de mat. Le bateau nous semble très sain, bien construit, l'échantillonnage des lisses et autres fers plats est impressionnant. Il y a bien un peu d'entretien à faire mais rien qui ne nous semble critique ni urgent. Le moteur tourne rond et fume peu, l'équipement est assez complet bien qu’un peu ancien. L'intérieur est chaleureux, la hauteur sous barrot est correcte.
Bref il nous plait beaucoup ce voilier.
Le soir dans notre chambre d'hôtel nous nous posons beaucoup de questions: est-ce raisonnable ? N'est-ce pas une folie ? Et puis le prix est à la limite haute de notre budget, n'est-ce pas prendre un risque sachant qu’il y aura tout ce que nous n’avons pas vu à changer, à réparer, etc. Il n’y a pas non plus de rapport d’expertise.
Nous faisons des listes de questions à poser a Yolande et Francis, notons tels ou tels points à re-regarder en particulier, ... Enfin le dernier jour arrive avant notre retour en France ; nous devons prendre une décision.
Francis, en bon vendeur, nous a fait une petite réduction pour finaliser l'affaire et in fine nous craquons : on l'achète.
Nous écrivons un compromis de vente et faisons un premier chèque. Rendez-vous est pris un mois plus tard en France pour terminer la transaction, signer les papiers officiels et récupérer le reste de matériel promis. Nous voilà propriétaire de Roy Arthur.

Le carré avec le puits de dérive

Le coin cuisine

La descente avec le moteur pour dernière marche
(centrage des poids)


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